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Le patrimoine écrit à Angoulême

Les archives municipales

31 Janvier 2013, 15:46pm

Publié par Clémence G.

Depuis 1884, la conservation des archives est une dépense obligatoire pour les communes. Le fonds des archives municipales est tourné principalement en deux parties :

• Les archives qui appartiennent à la commune : on a les registres de délibération, les arrêtés du maire, les dossiers des services techniques et administratifs

• Les archives de l'état dont la commune n'est que dépositaire avec l’état civil : il est tenu par le maire et en deux exemplaires, un exemplaire reste dans la commune et l'autre part au tribunal de grande instance auquel est rattaché la commune ; et le cadastre : il est tenu en double, un exemplaire reste à la commune et l'autre au service des impôts

Situées rue Jules Ferry, les archives municipales d’Angoulême dispose d’un fonds ancien, riche et varié, dont certains documents remontent au XIVème siècle. Le plus vieux document est les Comptes de la sénéchaussée d'Angoulême au XIVème siècle. Le fonds est composé de plusieurs collections :

• Les archives anciennes, antérieures à 1790 avec par exemple tout ce qui concerne les biens communaux, les affaires militaires, les registres de catholicité, les actes politiqués de la commune, la justice etc.

• Les archives modernes, postérieures à 1790 avec les lois, les affaires militaires, tout ce qui concerne la police, l'hygiène, les élections, les finances de la commune, les édifices communaux, les arrêtés, les travaux publics, le culte, l’urbanisme, l’enseignement public…

• Les archives contemporaines, postérieures à 1982.

• Des séries complémentaires avec des affiches, des photographies, des cartes postales, plans, des documents audio-visuels…

La presse est disponible depuis 1960 pour « Charente Libre » et depuis 1979 pour « Sud-Ouest », et des fiches de dépouillement d’articles du « Sud-Ouest » et de la « Charente Libre » sur Angoulême sont disponibles, traitant une période allant des années 1980 à 2003. Des exemplaires d’anciens journaux locaux, comme « Le Charentais », « Le Courrier Charentais » sont disponibles.

Un fonds numérisé et accessible en ligne (les registres paroissiaux d’Angoulême (1571 – 1792) et les registres de l’état civil (1793 – 1900) sont accessibles, les délibérations municipales de 1488 à 1910 le seront bientôt), et les archives proposent également des dossiers sur l’histoire locale, ainsi qu’une base de donnée sur le patrimoine architectural d’Angoulême.

Les archives sont ouvertes au public et accessibles à tous, sur simple présentation d’une carte d’identité, en revanche, la consultation se fait uniquement en salle de lecture. Bien sûr, pour certains documents, un délai de communicabilité est défini. Il est de 60 ans pour les documents mettant en cause la vie privée des gens, de 75 ans pour les actes de naissances et de mariages, de 120 ans pour les dossiers personnels et de 150 ans pour les dossiers médicaux et militaires. On peut également faire des demandes de renseignements par correspondance, ainsi que des copies. En salle de lecture, le public dispose de plusieurs documents facilitant les recherches comme les répertoires des fonds ancien et moderne, de la presse locale, ainsi que des ouvrages sur Angoulême, l’histoire locale ou encore des encyclopédies et des dictionnaires.

De nombreuses animations, comme des expositions, des conférences sont organisées par les archives afin de valoriser leur fonds et de le faire découvrir au public. Sur les murs de l’entrée et de la salle de lecture se trouvent des panneaux, parodiant une Une d’un journal, sur des grands évènements en rapport avec Angoulême, comme la mort de Marguerite de Valois par exemple. (Exemple ci-dessus, à gauche)De plus, dans l’entrée, se trouve les unes du journal « Charente Libre » des années 1961 et 1971, ouverte au jour même. On peut ainsi voir ce qui faisait la Une à l’époque. (Exemple ci-contre)

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